Site principal

Premier lâcher de ballon solaire en perspective

Écrit par E.THIBAULT le . Publié dans Promotion des sciences

Un lâcher imminent

Un premier lâcher de ballon devrait avoir lieu très prochainement. Il suffit que la météo soit clémente : pas trop de vent et pas de nuage ! Il pourrait avoir lieu vendredi 6 mai vers 19h30-19h45 pour tester le dispositif mis en place par un groupe de 4 élèves destiné  à faire redescendre le ballon à une altitude donnée. Il est prévu que le ballon redescende après 1 heure d'ascension, soit à 5000 m environ. Le lâcher aura lieu  à cette heure, pour qu'en cas de disfonctionnement, le ballon redescende au bout d'1h30 à la tombée de la nuit.

Résumé de l'expérience par Alix, Clément, Julian et Stephen.

Dans le cadre du ballon solaire du lycée Vaucanson, nous nous sommes demandés s’il y avait une possibilité de décider du moment où le ballon redescendrait, sachant que jusqu'à présent, il ne pouvait redescendre qu'à la nuit tombée puisque  sans soleil le ballon ne peut pas se maintenir en l’air. En effet le ballon s'élève grâce à l'air chaud qu’il contient qui est plus léger que l'air extérieur. Sans soleil l'air intérieur du ballon ne chauffe donc plus et celui-ci redescend. Le réchauffement de l’air dans le ballon est favorisé par la couleur noire de l’enveloppe. Celle-ci absorbe les rayonnements solaires et ne les réfléchit pas.

 

Stephen, Alix, Clément et Julian lors du test de leur circuit

Nous avons d'abord pensé à placer un petit explosif qui se déclencherait à un moment déterminé. Cela provoquerait une déchirure dans la toile du ballon. L'air pourrait s'échapper et  le ballon redescendrait.

Pour cela, il nous fallait fabriquer un circuit électrique permettant de déclencher l'explosif en lui envoyant une tension qui l'allumerait. Nous avons décidé de le déclencher à une certaine altitude à l'aide d'un composant électronique appelé "amplificareur opérationnel" utilisé en "comparateur". Nous avons disposé de la part d'un autre groupe d'élève de la courbe d’étalonnage d'un capteur de pression qui permet de retranscrire la pression atmosphérique (qui diminue quand l’altitude augmente) en une tension électrique. Cette courbe nous permet  de connaître la tension correspondant à une pression et donc à une altitude donnée. Ainsi, il nous suffit de comparer la tension envoyée par le capteur de pression à la tension programmée a l'aide d'un potentiomètre (correspondant à l'altitude voulue) pour envoyer un courant dans l'explosif.

Circuit électronique de coupure de la ficelle

Le fait de faire un trou dans notre ballon n'était cependant pas la meilleure idée car il faudrait reconstruire un ballon avant chaque lâcher et la vitesse de chute importante pourrait avoir pour conséquence la destruction des instruments embarqués. Nous avons donc trouvé un autre système qui reprend le même circuit électrique sauf qu'au lieu d'actionner un explosif, il serait relié à un fil chauffant qui permettrait de couper une cordelette. Celle-ci est reliée au sommet du ballon et à la nacelle. Lorsqu'elle sera coupée, le ballon se retournera grâce au poids de la nacelle. Ainsi, l'air chaud du ballon pourra s'échapper par l'ouverture du ballon qui se trouvera en haut pour le ballon retourné. L'air chaud du ballon s'échappant, il ne sera plus porteur et donc le ballon descendra.

 

Retournement du ballon

 

Dispositif final

 

3 élèves de Vaucanson à la finale du concours C.Génial

Écrit par E.THIBAULT le . Publié dans Promotion des sciences

Ils sont trois élèves de terminales SSI à Vaucanson, passionnés par les sciences... et persévérants ! Déjà repérés au cours des Rencontres jeunes chercheurs en mai 2010, ils ont présenté leur projet à Pierre Encrenaz, Académicien des sciences, lors de sa visite au lycée en octobre dernier. Très impressionné, celui-ci les a encouragés à se présenter au concours « C. Génial » 2011 organisé par Sciences  à l’Ecole, ce qu'ils ont fait avec succès : le comité de sélection a alors retenu leur travail avec un avis très prometteur et une subvention de 750 € pour poursuivre leurs recherches ! Rappelons qu'ils étaient en compétition  avec une autre équipe du Lycée tout aussi méritante avec ‘le robot marcheur’ et qui a reçu la même subvention.

 

Florentin Delaine (723) et Joseph Gennetay (723) lors des Rencontres Jeunes Chercheurs le 28 mai 2010

On se souvient que c'est ce même concours qui a porté le ballon solaire Phatéon à Copenhague en septembre 2008 puis au Texas en avril 2009 ! Mais ce prestigieux exemple n'a pas entamé la sérénité des jeunes chercheurs, tout à fait conscients du travail qui restait à accomplir. Joseph, Jason et Florentin avaient pour objectif de réaliser un robot capable de résoudre le Rubik's cube. Ils sont passés de la modélisation à la pratique, avec le soutien de leurs enseignants, Jean-Luc Padioleau et Bertrand Chauvin, professeurs en sciences de l’ingénieur. Conception, production, commandes, tout a été fait en interne avec une date butoir, le 15 mars, pour être dans les quinze meilleurs projets à la finale nationale, le vendredi 7 mai 2011, au palais de la Découverte. De nombreuses heures de labo amplement récompensées puisqu’ils viennent d’apprendre qu’ils avaient passé la seconde étape avec brio puisqu’ils sont retenus pour cette finale. Il nous reste  à leur souhaiter bonne chance !

Pour avoir une idée de leur travail : Le Rubik's Cube et les Robots marcheurs

Rappelons que le concours C.Génial  créé et encadré par le dispositif de l'Education Nationale "Sciences à l'Ecole", sous le parrainage de la Fondation C.Genial, récompense des projets d'équipes d'élèves et d'enseignants de collèges et lycées ressortissant aux disciplines scientifiques et techniques. En plus de la subvention pour conduire leur projet, suite  à ce concours, les élèves peuvent avoir la possibilité d’aller présenter leur projet à travers des concours internationaux, tel EUCYS, concours auquel les élèves du ballon solaire Phaéton avaient remporté un 3ème prix en septembre 2008.

Fondation C.Génial : « Areva, EADS, France-Télécom, Schlumberger, la SNCF et Technip se sont associées dans une fondation autour d’un projet commun : le rayonnement de la culture scientifique et technique ».

« Sciences à l'École » est un dispositif d'initiative ministérielle qui a pour but de soutenir et inciter des projets de culture scientifiques dans l'enseignement du second degré (collèges, lycées, lycées professionnels, classes préparatoires) et de contribuer ainsi au développement des vocations scientifiques chez les jeunes.

Nos lycéens écrivent aussi...

Écrit par M. MARCON le . Publié dans Atelier écriture/scène

- Vous avez des questions ?

- l'atelier d'écriture a les réponses !

- Et les secondes 505 ?

- Ils donnent des nouvelles à lire ici...

 

 

Quelques échantillons ci-dessous d'un jeu pratiqué récemment en atelier d'écriture avec Jacques Perry-Salkow, un "fou littéraire" passionné d'énigmes verbales, d'anagrammes, de messages codés, de poésie sous contrainte...

L'atelier d'écriture, qui se réunit tous les mercredi à 13h30 salle 207 avec Léa Toto, a maintenant terminé sa première phase et dispose d'un stock de textes dans lequel les participants vont puiser, lire relire et remixer pour en faire une brève présentation scénique au printemps, sous forme de lecture publique. À bientôt Sourire

- Où sont passés mes souvenirs ?
- Dans le fond de l'œil du cyclope


- Qu'est--ce qu'un atelier d'écriture ?
- une forêt équatoriale


- À quelle altitude se trouvent mes oreilles ?
- au sommet de la gloire.



- Doit-on suivre son cœur ou sa tête ?
- une mobylette.



- Comment m'envoler avec toi ?
- eh bien il faut prendre le taureau par les cornes, c'est plus facile qu'ailleurs


- Vers quelle limite tend ln(x) en +∞?
- dans le parc, où personne ne vient jamais.

Un nouveau ballon solaire pour Vaucanson

Écrit par E.THIBAULT le . Publié dans Promotion des sciences

 

Le traditionnel stage de ski alpin du lycée Vaucanson a regroupé la dernière semaine de mars,  100 élèves de seconde et 14 enseignants, aux Orres, dans les Alpes-du-Sud. Parmi eux, six lycéens avaient un curieux surplus de bagages : le nouveau ballon solaire, qu'ils ont décidé de faire voler dans des conditions d'altitude et de température particulières. Testant leur ballon sur la neige, les jeunes scientifiques espéraient savoir si le sol a une influence sur la différence de température entre l'intérieur et l'extérieur, lors d'un vol captif. Ils ont effectivement noté que l'altitude a une influence car l'atmosphère traversée est moins importante. Mais ils ont surtout remarqué l'effet de la neige qui réfléchit la quasi-totalité de la lumière qu'elle reçoit et donc permet d’atteindre une différence de plus de 40 °C entre l’intérieur et l’extérieur, alors qu’à tours ils n’ont jamais pu atteindre plus de 25°C !

23 élèves de seconde à travers l’enseignement d’exploration Méthodes et Pratiques Scientifiques ont décidé de poursuivre le projet qui avait mené Etienne Lalique et Axel Talon jusqu’au Texas en avril 2009 après être passé par Copenhague en septembre 2008. Le ballon solaire de 2011 pose encore bien des questions dont deux majeures :

-       Est-ce que la forme du ballon a une influence sur sa vitesse d'ascension ?

-        Est-il possible de faire redescendre le ballon avant la tombée de la nuit ?

Deux à trois  lâchers sont d'ores et déjà prévus, à partir du début du mois de mai pour répondre à ces questions que se posent ces jeunes scientifiques qui se sont préparés à ces évènements avec l’aide des radioamateurs du REF 37 ! Ces lâchers seront annoncés sur le site du Lycée.

Les objectifs, expériences et résultats des élèves devraient être mis en ligne avant la fin du mois de juin sur le site du Lycée dans la rubrique « Actions Scientifiques ».

Projets 2008

Écrit par Administrateur le . Publié dans Projets industriels

Liste des projets de deuxième année (promotion 2008)

  • Mesure de concentration d'énantiomères
  • Didactisation du réfractomètre vinicole
  • Caractérisation du module photo d'un téléphone portable
  • Projecteur de contraintes mécaniques
  • Poste de tri de boîtes par colorimétrie
  • Banc de caractérisation de cales piézoélectriques